Alors que la périurbanisation marque le dessin du territoire et les pratiques de ses habitants, elle ne figure pas un paysage. Ces habitants continuent d’apprécier et de distinguer la ville et la campagne. On habite près de la ville de plus en plus loin. On apprécie la vie à la campagne dans des environnements qui vont du petit pôle urbain à la petite commune rurale.
A l’orée du XXIème siècle, le développement périphérique des agglomérations est un phénomène commun à l’ensemble des métropoles de l’hexagone. Il se traduit par un double mouvement : de croissance soutenue des métropoles et d’urbanisation du territoire. L’Ille-et-Vilaine est marqué par une forte polarité autour de Rennes, capitale régionale située au centre du département. Elle observe un développement multipolaire, à partir des bassins de Rennes et de Saint-Malo. Ses cinq aires urbaines, de Rennes, Vitré, Fougères, Saint-Malo, et Redon continuent de s’étendre (note).
« C’est important d’avoir une métropole très puissante et très important et très dynamique comme elle est… Par contre, y vivre quotidiennement, personnellement je ne peux pas. » Acteur environnementaliste
Si les villes irradient vers une périphérie de plus en plus lointaine, elles perdent, elles, des habitants. Entre 1999 et 2010, parmi les villes précitées, seule Rennes maintient un taux de croissance nul. Considérant leur attractivité à l’échelle nationale (voire mondiale pour les métropoles), les villes s’attachent à valoriser leur caractère unique et leur histoire par la restauration de leur centre. Devenus difficilement accessibles, ces centres ne sont plus peuplés que par les habitants les plus aisés et sont truffés de bureaux et de commerces.
Les villes concentrent également l’hospitalité, elles sont le premier lieu d’accueil des territoires. Leurs banlieues accueillent les ménages les plus modestes, les immigrés et les gens isolés. La capitale régionale observe la particularité d’une importante vie étudiante. Rennes développe depuis 2010 d’importants programmes de construction ou de rénovation urbaine afin de répondre à la demande de jeunes couples et des personnes âgées. Elle réfléchit cette construction d’offre de logements avec les autres communes de Rennes Métropole.
Si ces pratiques sont encouragées par le développement du maillage routier Brétillien, la périurbanisation est interrogée dans ses formes actuelles.
La remise en question de l’étalement urbain
La multiplication des déplacements motorisés impacte sur les paysages et les pratiques de notre environnement. Elle représente un coût économique, écologique et social important. Elle est difficilement vécue par les ménages les moins aisés qui la subissent. Elle multiple les ruptures de continuité écologique. Si elle facilite les parcours sur le territoire, elle en réduit souvent la lecture à ce que l’on en voit depuis la route. Elle n’incite pas à se déplacer autrement, en particulier à pied sur de petits trajets. Elle prolonge l’isolement, de sa propre maison à sa propre voiture.
« Les gens vivent de manière très dispersée, et ils paient cette qualité de vie par l’usage effréné de leur automobile. Pour aller à l’école, au travail, on prend son automobile. Ce n’est pas la banlieue parisienne au niveau de l’intensité, donc ça reste tout à fait praticable, mais c’est le prix à payer pour avoir une maison dans un environnement super, calme, etc. Je ne sais pas si ça, ça ne va pas changer à terme ; apparaître comme un luxe, quelque chose de très onéreux. » Elu communautaire du Pays de Vitré
Aujourd’hui, le Département d'Ille-et-Vilaine et les communautés de communes développent le transport collectif et encouragent le covoiturage pour permettre à tous de se déplacer plus facilement sur le territoire et réduire les pollutions liées à l’utilisation de l’automobile. La dispersion de la population, notamment liée au mitage, en dehors des agglomérations, rend difficile l’égalité d’accès à ces transports.
« Avoir disséminé l’habitat, ça pose des problèmes et même les habitants s’en rendent compte. (…) Ils se rendent compte quand leur enfant va au collège qu’ils n’ont pas d’arrêt près de chez eux, et ils trouvent insupportable que leur enfant doive marcher 1 km en bord de route qui n’est pas adapté. » Pays des Vallons de Vilaine
Au-delà des réseaux, l’étalement urbain constitue une consommation d’espace importante, préjudiciable pour la qualité écologique et pour l’activité de l’agriculture. Cette consommation excessive est principalement liée aux formes urbaines lâches et au logement individualisé. Aujourd’hui, les collectivités cherchent à réduire cet étalement par la densification de l’urbanisation (principalement à travers le cadre réglementaire des PLU). Celle-ci est difficile dans un département où un important mitage préexiste, et où, plus qu’ailleurs, le modèle de l’habitat est la propriété de la maison individuelle.
La propriété de la maison individuelle avec jardin reste le modèle dans lequel vivent la plupart des Bretilliens (62 % habitent dans une maison et 60 % sont propriétaires de leur logement) et auquel aspire l’essentiel des autres habitants. L’évolution de ce modèle est d’autant plus difficile que les quelques principaux promoteurs immobiliers ont un intérêt économique à maintenir cette référence ; ce qu’illustrent la standardisation des maisons construites et la prise en charge principalement par les bailleurs sociaux et les collectivités de la réalisation de logements collectifs ou semi-collectifs en dehors des grandes agglomérations.
L’étalement urbain contrarie également les paysages perçus du département, et plus particulièrement de sa campagne à laquelle la plupart aspire. Aussi, le périurbain reste un entre deux, entre ville et campagne, qui ne constitue pas une singularité au territoire.
Des paysages urbains mal perçus
Si la périurbanisation concerne aujourd’hui l’essentiel du département et la plupart de ses habitants, elle n’est pas lu en termes de paysage. A l’exception des architectes, les acteurs interviewés abordent les paysages par les éléments naturels qui le composent. Beaucoup n’évoquent même pas le bâti (les bâtiments et formes urbaines) avant d’être interpelé en fin d’entretien sur cette composante spatiale des paysages.
Parmi les photographies de paysages proposées dans le questionnaire (note), les photos de paysage marqués par des éléments d’urbanisation sont celles qui plaisent le moins et qui parlent le moins du paysage de l’Ille-et-Vilaine. La « zone résidentielle » est localisée par ceux qui la choisissent comme photo préférée (note) dans l’une des communes de Rennes Métropole. Cette photographie évoque pour eux des compositions récentes du grand pôle urbain et de sa première couronne, proposant de rapprocher « ville et nature ».
Fig. : Ce quartier résidentiel d’une commune de Rennes Métropole conjugue la densité de l’habitat et la continuité de paysage produite par l’espace agro-naturel qui le traverse. Dans la rue, le nombre des voitures rappelle celui des navetteurs qui reprendront dès demain nécessairement la voiture pour se rendre à leur travail.
Bien qu’elle porte des éléments d’un paysage rural, la « route de campagne » est surtout considérée comme un paysage de la périurbanisation, marquant « la cohabitation ville-campagne ».
Fig. : Cet horizon traversé apparaît comme un interstice, entre deux espaces et deux temps, qui ne paraissent pouvoir être parcouru qu’en voiture. Un instant pour « voir du paysage » !
Ce sont aussi les paysages qui sont retenus comme ayant le plus changé. Si les éléments urbains sont peu perçus dans le paysage du département, ces éléments sont introduits dans la dynamique de fragilisation des paysages (note). La plupart des répondants au questionnaire retiennent la construction de logements, puis la construction de zones commerciales ou d’activités comme principal motif de l’évolution des paysages. L’urbanisation est vue comme ayant un impact négatif sur les paysages. Seuls les formes urbaines et bâties anciennes font ou participent du paysage pour les Brétilliens rencontrés (note). Elles parviennent aujourd’hui difficilement à s’affirmer dans un environnement urbain étalé et uniformisé.
« En Ille-et-Vilaine ça commence à être dur. On a trop favorisé l’urbanisme d’extension autour des bourgs, c’est moche. » Elu communautaire du Pays de Vitré
En effet, depuis l’après-guerre, les progrès techniques ont permis à l’urbanisation de se défaire de son cadre environnemental ou paysager ; notamment de contraintes liées au relief. L’aplanissement et la géométrie des extensions urbaines répondent à l’objectif d’optimisation économique de l’occupation parcellaire. Le projet urbain ne s’est préoccupé de son environnement que pour considérer le raccordement aux divers réseaux. Les quartiers pavillonnaires se sont démultipliés au rythme de l’extension de la périurbanisation dans l’ensemble des communes du département, en périphérie du centre de leur agglomération. Devenu un modèle dès la fin des années 60, il est fréquent de trouver aussi en dehors des agglomérations, une maison de ce type au milieu d’un terrain, souvent délimité par une haie, isolée, entourée d’un champ de culture.
Ce mitage, lié à l’aspiration à la campagne et à l’isolement, a été facilité par la présence de nombreuses petites fermes dont les exploitants ont vu là l’opportunité de vendre un peu de terrain au moment où l’agriculture débute une pleine restructuration qui les fragilise. Souvent élus municipaux, ils ont eu tendance à vouloir maintenir la possibilité de changement de destination du sol. Les formes architecturales et les matériaux ont été également simplifiés pour les mêmes raisons économiques.
Aujourd’hui, l’amélioration de l’habitat se concentre sur la qualité énergétique des bâtiments. L’architecture n’est pas interrogée. Les formes loties perdurent et le découpage géométrique également, même dans le cadre des Zones d’Aménagement Concerté (qui représente pourtant la plupart du temps des superficies très importantes au regard de l’existant dans les agglomérations). Les quelques fenêtres paysagères ont du mal à traverser les zones pavillonnaires vers le centre de l’agglomération. Aussi, celles qui s’ouvrent sur la campagne environnante sont les plus recherchées. Les habitants des dernières constructions périphériques sont souvent les plus fervents opposants au développement de la commune et à l’installation de nouveaux habitants.
L’uniformisation des formes bâties sur ces grandes étendues participe de la réduction des mixités générationnelles et sociales. La valorisation de la propriété individuelle du projet de maison se fait au détriment du projet de quartier, qui n’apparaît pas et n’est pas vécu en tant qu’unité.
« Parce que c’est souvent, à la limite, le passant qui profite des espaces extérieurs de la maison que l’habitant. Donc, ça a un impact très fort. La composition du bâti extérieur est capitale. Les gens ont du mal à le concevoir ; ils voient ce qu’ils aiment et leur confort intérieur. » Elu communautaire du Pays de Saint-Malo
Ces étendues sont exemptes de mixité fonctionnelle. Elles sont destinées à l’habitat. Comme d’autres grandes zones sont désormais destinées aux commerces, à l’artisanat, aux loisirs. On tend à séparer les fonctions. Seule la ville maintient, difficilement, une certaine mixité.
« Les gens consomment plus dans l’endroit où ils travaillent. » Elu communautaire du Pays de Brocéliande
Ces espaces fonctionnels sont souvent uniformes du fait de bâtiments standard des entreprises appartenant à de grands groupes qui s’y trouvent. Ils ne forment pas de paysage. Les acteurs économiques rencontrés confirment qu’ils ne semblent pas s’intéresser à cela.
On tend ainsi à voir et à regarder l’espace à partir de sa fonction. C’est le cas lorsqu’on réfléchit le projet de développement urbain uniquement à partir de la carte d’occupation du sol.
L’espace agricole et l’espace agro-naturel sont aussi zonés, pour veiller à leur préservation. La question du paysage apparaît là. La zone de nature revêt une fonction écologique et une fonction de pratiques de loisirs.
La standardisation de ces zones par type conduit à une banalisation qui les détache de repères spatiaux. Elle cache l’identité des communes.
Les éléments de végétation et de nature ont été, dans les années 60, évincés des villes parce qu’ils n’y trouvaient plus de fonction, à l’image de la Vilaine recouverte dans le cœur de Rennes. Aujourd’hui, ils retrouvent une place du fait du souci de la limitation et de l’articulation de ces différentes zones, d’habitat, d’activités, de loisirs, etc.
Le regain de naturalité et de préoccupations écologiques amène à faire entrer à nouveau la nature dans la ville.
Des zones pavillonnaires, avec leurs jardins et les espaces dédiés à la gestion des eaux de pluie (bassin de rétention, noues, etc.), ont végétalisé l’espace de l’habitat dans l’agglomération. La végétalisation se développe maintenant dans l’espace public jusqu’ici plutôt minéral. Les chemins pédestres végétalisés se développent pour inviter à parcourir l’agglomération à pied, en complément des trottoirs situés sur les espaces de circulation automobile, moins incitatifs. L’intégration paysagère est définie également à partir de la prise en compte du rapport au site, essentiellement du relief, dans le projet d’aménagement.
« Dans l’agglomération, on a un travail pour la prise en compte des paysages dans l’organisation d’un quartier. Quand on dessine un quartier, quand on l’aménage, on essaie de prendre en compte la trame viaire, les arbres qui existent, et on organise le quartier en fonction de ça. » Elu communautaire du Pays des Vallons de Vilaine
Au-delà des agglomérations, les zones d’activités et les routes revêtent un rideau végétal. Celui-ci permet de cloisonner les nuisances liées aux activités. Ils renforcent cependant le caractère fonctionnel de ces espaces. Il tend à cacher les zones d’activités économiques qui, il y a peu, figuraient comme la vitrine du développement des territoires. Dans et en dehors des agglomérations, la végétation cache souvent un bâti sans intérêt, voire « une verrue » paysagère.
« Quand les arbres ont été abattus, nos immeubles sont apparus dans toute leur laideur et dans toute leur vieillesse et donc… nécessitant presque une intervention quasiment d’urgence sur le bâti. » Acteur aménagement
Considérant les routes, nous avons vu qu’elles sont un vecteur important de paysage. Les haies boisées participent du paysage. Elles le ferment lorsqu’elles sont trop denses et permanentes, le donne à découvrir lorsqu’elles sont variées et, par endroit, absentes.
« Traverser le département de l’Ille-et-Vilaine par ses infrastructures routières, c’est joli, comparé à d’autres départements (…) Avec des haies bocagères qui ont été faites avec des fruitiers qui permettent de faire des confitures, c’est formidable.(…) Vous vous retrouvez sur ces routes, avec des haies bocagères de chaque côté, des haies vives, plusieurs essences d’arbres, ça va changer de couleurs à un certain moment de l’année.» Elu communautaire du Pays de Brocéliande
La systématisation de la végétation au sein de l’espace urbain nécessite beaucoup d’entretien, pas suffisamment considéré. Elle pousse et prend de plus en plus de place. Elle peut constituer avec le temps une gène pour les riverains (ombre, barrière végétale), mais aussi dans les pratiques de l’espace urbain. Des mesures radicales, comme l’abattage d’arbres (lorsqu’ils sont malades ou qu’ils deviennent gênants) sont alors mal vécues.
« Les arbres pèsent lourds dans le paysage (…) Si on ne fait pas attention, ils pourraient finalement prendre une place trop importante avec le temps et du coup on a des récriminations des habitants qui au bout de 15 ans nous disent : abattez nous tous ces arbres, s’il vous plaît parce que vraiment on n’a plus de soleil dans nos logements.» Acteur des collectivités
Ainsi, la végétation prolifère à proximité et dans l’espace urbain. Là, elle est moins souvent travaillée que dans l’espace rural. L’agriculture délaisse aussi des espaces trop proches des habitations ou difficilement accessibles à proximité. Aussi, elle attire une petite faune et des espèces que l’on trouve moins ou plus dans l’espace agricole. Cela pose des problèmes de cohabitation, dans les jardins ou le long des routes. Plusieurs élus observent que leurs administrés n’apprécient plus tant les arbres dans leur jardin, ou les terrains de pelouse qui demande tant d’entretien, que certains se plaignent très vite de feuilles qui tombent.
La nature s’est rarement rapprochée de l’espace urbanisé comme aujourd’hui. Aussi, s’agit-il tant de demande de nature que de paysage urbain ?
Des formes urbaines nouvelles
En dehors des villes, grandes et moyennes, les espaces sont devenus monofonctionnels. La mobilité a incité l’activité commerciale à se développer à la périphérie des villes, pour profiter des flux quotidiens. Les locaux commerciaux des centres bourgs anciens sont réhabilités pour du logement. Le logement, lui, est concurrencé par la praticité, la luminosité et l’espace des constructions les plus récentes. Il est souvent aussi onéreux du fait des travaux qu’il nécessite. Observant l’étalement urbain en même temps que la désertification de leur centre, les communes s’intéressent à la réhabilitation de leur centre ancien. Elles sont encouragées par les pouvoirs publics à une réflexion pour la réalisation de petits collectifs dans ces espaces déjà denses, plus propices à l’intégration de ces formes bâties, parfois même existantes.
Cette réhabilitation interroge le maintien d’un paysage urbain, aujourd’hui essentiellement lié à la présence de ce bâti ancien qui distingue encore les communes.
Dans une lecture fonctionnelle de l’espace, certains édifices sont menacés, même si c’est encore toujours en Ille-et-Vilaine sur le ton de la plaisanterie. Les communes observent l’uniformisation de leurs entrées, du fait des zones pavillonnaires qui les entourent. Nombre d’entre-elles réfléchissent à la particularisation de ces entrées. Les plus grandes engagent des projets de distinction urbaine. Ainsi, les nouvelles extensions urbaines, surtout au sein de Rennes Métropole, interrogent l’écriture d’un nouveau paysage urbain. Elles le font pour ce qui est du bâti essentiellement dans un traitement architectural original des collectifs, puisque le logement individuel reste appréhendé de façon privée dans une distribution classique de division par lot. L’espace public est traité dans l’optique d’intéresser à des pratiques à pieds et à des rencontres dans des espaces de loisirs extérieurs de proximité pour inciter les habitants à une vie de quartier.
Aussi, cet espace revêt un caractère semi-privé ; très végétalisé et séquencé, petit et intime, derrière les habitations (en dehors des voies principales de circulation principalement automobiles), il tente d’étendre la résidence au-delà de la demeure.
Jusqu’à présent, la compétence de l’urbanisme est laissée à chaque commune. C’est à cette échelle que s’écrit le projet urbain, même si la communauté de communes, à travers le Plan Local de l’Habitat centre les objectifs de constructions de logements pour veiller à l’équilibre de leur répartition à cette seconde échelle. Les préoccupations sont ainsi celles de clochers, de préservation des lieux institutionnels et des rites qui marquent l’identité de la commune. L’ensemble des communes considère l’apport de population comme la condition de leur maintien et souhaite développer l’offre de logements neufs et rendre visible sa politique d’accueil. Dans les pratiques, et pour quelques élus, la mobilité permet une lecture élargie de la ville, ne distinguant plus la ville et la campagne, mais une globalité de ville-campagne. Le terme de ville-archipel est particulièrement adapté en Ille-et-Vilaine du fait de ses 353 communes et des nombreux hameaux que chacune compte sur ces 6775 km2.
« Ce qu’il y a de bien en Ille-et-Vilaine c’est que culturellement tous les villages sont bien disposés les uns à côté des autres, souvent à 4 â€" 5 km, disons 1 heure de cheval (…) L’Ille-et-Vilaine c’est au fond une ville archipel un avec des tas de points qui ont des équipements qui sont tous solidaires. » Acteur aménagement
Alors que l’on s’apprête à gérer de façon communautaire le projet d’urbanisme, les questions des limites de l’extension urbaine et de la densité urbaine trouveraient une réponse en considérant les repères bâtis et naturels qui forment le paysage urbain de l’Ille-et-Vilaine aujourd’hui.