Dynamiques observées

Les évolutions les plus notables concernent :

  • Les développements urbains, qui touchent en priorité les communes situées à l’ouest, à proximité de la RD137, ainsi que Combourg en partie centrale de l’unité du Bassin de Combourg. Les localités à l’est sont moins impactées ;
  • Les transformations du paysage agricole, moins bocager, surtout à l’ouest de l’unité de paysage.
A l’est de Pleugueneuc, photos aériennes de 1950 et 2012 - Géo-Bretagne, de 1950 à nos jours->http://geobretagne.fr/sviewer/dual.html Dans ce secteur, on identifie nettement la disparition des haies bocagères, ainsi que le regroupement des parcelles.
La Chapelle-aux-Filtzméens, photos aériennes de 1950 et 2012 - Géo-Bretagne, de 1950 à nos jours->http://geobretagne.fr/sviewer/dual.html

Plusieurs lotissements se sont développés dans le cadre agro-naturel, en discontinuité avec le bourg initial. Parallèlement, le paysage agricole a lui aussi beaucoup évolué, avec l’agrandissement des parcelles, la disparition de ce que l’on peut identifier comme des vergers, et une forte réduction du linéaire de haies.

Enjeux et pistes d’action

Hormis les enjeux et pistes d’action liés aux formes du développement urbain et aux évolutions des paysages ruraux que l’on retrouve ici mais qui sont abordés dans les articles généraux (cf. A lire également), certains points sont spécifiques à l’unité de paysage.

  • Intégrer les extensions

Les bourgs initiaux des communes les plus importantes se trouvent souvent sur les hauteurs et induisent des vues lointaines. Elles doivent être considérées, et le principe de relations visuelles entre les localités et le paysage doit être perpétuées. Inversement, l’emplacement et l’impact de l’urbanisation doit être mesuré depuis le paysage, afin de réfléchir à des principes d’intégration par rapport au relief, au site bocager, pour éviter les confrontations brutales. Combourg, ville-centre de l’unité, doit être confortée comme telle, en différenciation des autres localités plus caractérisées en « villages ruraux ». Les extensions des villages doivent respecter les caractéristiques des implantations des bourgs initiaux, notamment leur relation au paysage. 

  • Conserver le caractère arboré

Le Bassin de Combourg présente encore des haies bocagères et des boisements, caractéristiques de son paysage et des relations entre ses composantes. Cette présence de différentes structures boisées est importante à valoriser, voire à mettre en scène et à rendre plus accessible par la promenade.

  • Favoriser l’accès et la visibilité des rivières

Les rivières marquent le creux des plis et parcourent notablement le bassin. La visibilité des cours d’eau reste difficile. Cela pourrait appeler des mesures de dégagement (à l’occasion des traversées routières par exemple), et d’accessibilité, notamment à proximité des localités.

Bloc-diagramme - Principaux enjeux et pistes d'action