Repère de paysage depuis les unités voisines, le massif est surmonté de boisements importants, bien référencés par le tourisme. Il propose également des vues spectaculaires jusqu'au Mont-Saint-Michel. L'unité est entaillée par des ruisseaux qui mériteraient une attention supplémentaire. La densité impressionnante de structures arborées permet d'intégrer les extensions urbaines souvent affranchies des implantations initiales, et qui risquent d'interrompre les vues depuis le rebord.
- Repère de paysage depuis les unités voisines, le massif propose des vues spectaculaires jusqu'au Mont-Saint-Michel
- Une unité associée au tourisme vert, accueillant des massifs forestiers remarquables et bien référencés
- Les nombreuses structures boisées du massif permettent d'intégrer des extensions urbaines parfois affranchies des implantations originelles
LANHÉLIN
La photographie représente une vision d'une parcelle de bocage pâturée avec un apport de foin et d'eau donnant une impression agroforestière au paysage.
L'image nous interpelle sur l'a question de l'imbrication de l'arbre avec la pratique d'élevage, la taille des parcelles (de très petites ici).
La vision moins "lisse" du bocage, ainsi que la question de l'agroforesterie sont des enjeux transversaux présents dans l'image.
La forme du bocage et la taille des parcelles sont susceptibles d'évoluer.
BONNEMAIN
Il s'agit d'une vue d'un centre village comprenant des constructions récentes et un lotissement.
On y voit une "greffe" de bâtiments contemporains sur un village avec une architecture traditionnelle : ce qui nous amène à nous interrgoer sur la cohabitation entre ces 2 architectures différentes ?
Il est question dans ce cas du lien entre le bâti ancien et les constructions contemporaines.
L'évolution de cette "greffe" en plein cœur de village sera à observer.
NOYAL-SOUS-BAZOUGES
Cette photographie représente une prairie en cours de fenaison, des tracteurs, un emballage des balles de foin. Sur celle-ci on peut y apercevoir des installations agricoles et une haie visible à l'arrière plan.
Cette image soulève la question des travaux des champs et leur impact sur les ambiances paysagères.
L'aspect vivant du bocage, les paysages olfactifs, les atmosphères paysagères sont très différentes de celles de la céréaliculture.
Concernant les évolutions possibles on peut noter : une évolution des pratiques, un confortement de la haie au second plan.
MEILLAC
Cette photographie représente une structure bocagère relictuelle sous forme d'ancienne prairie convertie en céréales ou récemment ressemée. On constate des talus formés par l'alignement des souches, des petits bois isolés.
Les arbres relictuels semblent gêner les pratiques agricoles actuelles (talus rognés par les engins, souches coupées et entassées).
L'évolution des formes du bocage est un enjeu central soulevé par cette photographie. On peut s'interroger sur la concurrence avec d'autres formes d'agriculture, une possible transition entre les deux ?
L'évolution de ce paysage de transition sera à analyser, la trame bocagère pourrait disparaitre ?