- 18 juillet 2023
- Mis à jour le 07 décembre 2023
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Cet atlas des paysages se réfère à la définition du paysage adoptée en 2000 par la convention européenne de Florence : « Paysage » désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations.
La perception du territoire
Le paysage est ainsi la perception, par une population, de son environnement. La définition ne dissocie pas le territoire de la manière dont il est perçu. Il en résulte que l’approche du paysage, qu’il s’agisse de l’analyse ou de l’action, s’appuie sur la perception autant que sur les composantes physiques, et se doit de considérer le territoire dans cette dimension. L’action en faveur du paysage ne s’arrête pas aux éléments constitutifs du territoire et à leurs fonctionnalités, mais les appréhende dans les conditions de perceptions, qui sont multiples.
Plusieurs modalités interviennent dans la perception des territoires :
- La perception visuelle, très importante dans notre culture contemporaine où l’image a une grande place,
- L’expérience physique du territoire, notamment sous la forme de la promenade, ainsi que des autres déplacements, qui offrent une perception plurisensorielle et en mouvement,
- Les représentations culturelles, par lesquelles se construit notre appréciation, nos capacités de reconnaissance.
Tous ces éléments sont à l’œuvre dans le processus de « construction du paysage », à la fois collectif (les représentations) et personnel, lié pour chacun à la somme de ses expériences de perception.