Haut de page

Canaux, rivières, vallées : des séquences d’intensification du paysage

Au sein des grandes surfaces de campagnes bocagères, les lignes de certaines vallées unissent les formes du relief, les cours d’eau, les chemins permettant de les apprécier, et certains ouvrages d’art remarquables (ponts, écluses). Ces lignes dessinent des séquences où le paysage se fait plus « intense », au sens où il rassemble des éléments plus nombreux, des formes plus singulières, et des conditions de perception renforcées par les usages de loisirs.<\h6> La forme des vallées peut, en soi, créer les conditions de « bassins visuels » offrant une lecture à la fois large et cadrée des campagnes. Mais certaines séquences de vallées ou de canaux sont des lieux particuliers, dont l’ambiance est déterminée par leurs propres composantes et la perception limitée à un étroit couloir visuel.

Vallée du Couesnon - Un évasement qui ouvre le paysage de campagne, cadré par les bords de la vallée (qui sont également les rebords des massifs entre lesquels le fleuve a trouvé son cours).

La cluse des Corbinières - Un lieu à part, d’une grande intensité en raison des parois rocheuses et de l’effet de « défilé », qui tranche au sein des campagnes environnantes, que l’on ne devine pas de part et d’autre.

Les écluses à Hédé - Un lieu à part, d’une grande intensité en raison des ouvrages d’art et de leur succession.

Le territoire compte de très nombreuses rivières, mais qui s’inscrivent dans les unités de campagne sans se distinguer assez nettement pour former des unités paysagères en soi. Les cours d’eau sont en outre souvent peu visibles, peu accessibles. Les unités de paysage suivantes sont distinguées pour leur caractère de vallée ou de canal : Basse vallée du Couesnon, Canal d’Ille-et-Rance, Vallée de la Vilaine. Voir chapitre eaux et forêts