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23/12/2019
La restructuration de l’espace agricole puis l’étalement périurbain marquent, à partir des années 60, l’accélération des changements de l’environnement brétillien. S’ils semblent avoir eu peu d’impact sur les paysages aujourd’hui perçus, ces changements révèlent un décalage entre l’environnement et ses représentations. Celui-ci peut-il contrarier la dynamique de développement en cours ?
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23/12/2019
L’évolution des paysages, perçues par les Brétilliens, se rapporte à l’évolution de l’individu plutôt qu’à celle de l’environnement qui l’entoure. Ils l’associent à leurs propres comportements et à leur disponibilité. Ils la lisent à une « échelle humaine ». Ils magnifient un rapport affectif et intime au paysage de nature. Aussi, ils minimisent l’incidence des transformations de leur environnement et l’importance des communications sociales sur leur regard.
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23/12/2019
Les mobilités résidentielles marquent le territoire départemental par l’étalement périurbain et l’arrivée de nouvelles populations. Elles transforment les paysages, tant dans leurs composantes spatiales que dans leurs représentations. La mobilité pour le travail multiplie les paysages traversés en voiture, mais elle les réduit à leur seule vue. La facilitation du voyage, physique ou virtuel, développe et globalise nos références. Toutes ces mobilités impactent inégalement le territoire et ses habitants. Elles tendent à accentuer des disparités sociales.
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23/12/2019
Le paysage est une notion, non pas un objet. C’est pourtant ainsi qu’il tend à être considéré. Il apparaît nécessaire parce que la mobilité et la privatisation du lien social bousculent les repères spatiaux et temporels. Il est l’ingrédient d’un retour à l’activité physique. Il devient le lieu de nouvelles rencontres, partages et échanges. Il est dévalorisé en tant qu’objet de peinture alors que les artistes en restituent si subtilement la complexité. Les techniciens en simplifient tant l’illustration que seule sa composition spatiale en ressort. Alors, l’intérêt se porte sur l’environnement.
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23/12/2019
Les Brétilliens considèrent la permanence des paysages de nature ; parce que ce sont les éléments de nature qu’ils recherchent dans les paysages et parce que ces éléments ornent les espaces qu’ils habitent ou parcourent quotidiennement. Cette nature plantée, foisonnante dans et autour de la ville, s’opposent à la fragilisation que les spécialistes observent et donnent à voir dans les espaces dits naturels et agro-naturels. Si le paysage est un vecteur de biodiversité, le maintien de la diversité de la composition nécessite la reconnaissance de son caractère construit et de son lien aux pratiques de consommation.
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23/12/2019
Des premières représentations des paysages naissent, dans l’Antiquité Grecque, de l’admiration des espaces cultivés par l’homme, de la lecture de l’équilibre du rapport entre l’homme et la nature. En ce début de XIXème siècle, en Ille-et-Vilaine, le paysage continue d’être associé de façon prépondérante à l’espace agricole. Si le paysage agricole perdure et se développe autour des espaces urbanisés, il tend à s’éloigner dans les espaces d’activités agricoles plus éloignés. L’agriculture devient plus performante pour rester productive, et mieux répondre aux demandes des consommateurs. Dans quelle mesure la demande sociale et le besoin écologique peuvent-ils motiver le maintien de paysages agricoles ?
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23/12/2019
Alors que la périurbanisation marque le dessin du territoire et les pratiques de ses habitants, elle ne figure pas un paysage. Ces habitants continuent d’apprécier et de distinguer la ville et la campagne. On habite près de la ville de plus en plus loin. On apprécie la vie à la campagne dans des environnements qui vont du petit pôle urbain à la petite commune rurale. L’Ille-et-Vilaine est par ailleurs caractérisée par la dispersion de son urbanisation, liée entre autre à un important mitage. Aussi, ses agglomérations restent relativement petites ; elles conservent encore sa place à leur centre ancien et on y trouve rapidement à pied des fenêtres paysagères. La densification urbaine, comme l’extension urbaine actuelle, questionnent sur le maintien de cet équilibre et de ce paysage.
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23/12/2019
La considération du paysage en tant que patrimoine conduit à le protéger en tant qu’objet. Aussi, les élus et les techniciens retiennent le cadre du patrimoine ancien, bâti ou naturel, pour légiférer. Cependant, les importantes transformations de l’environnement liée au développement périurbain et l’évolution des représentations liées à la mobilité de leurs observateurs interrogent la création de nouveaux paysages.
Rubrique
13/02/2020
Alors que chaque unité de paysage appelle des mesures relatives à ses propres caractères paysagers, certaines actions relèvent de démarches plus transversales. Elles concernent l'approche paysagère de l'urbanisation et des évolutions agricoles, et regroupent des suggestions illustrées de méthodes et de mises en œuvre.
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23/12/2019
Les outils et les méthodes usuelles en matière d’aménagement mobilisent souvent des démarches peu adaptées à la reconnaissance, à la représentation et à l’élaboration des paysages. Il peut donc être nécessaire d’adapter certains outils mais aussi d’innover en inventant des méthodes dédiées.
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23/12/2019
A l’échelle des sites de vallée, des agglomérations et des grandes voies, la qualité du paysage repose sur une approche de la planification qui tienne compte de la transversalité des territoires perçus.
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23/12/2019
La lisibilité du cadre agricole contribue à la qualité paysagère des sites urbains, alors que la consommation de terres agricoles pose désormais problème. Des dispositions sont à envisager dans le projet urbain pour mieux tirer parti de ce voisinage. Bloc-diagramme - Diverses pistes d’action nécessaires à une meilleure inscription des localités dans leur contexte agro-naturel.

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