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Le bourg-rue de la digue

L’exemple du Vivier-sur-Mer

Coupe du Vivier-sur-Mer, de la baie au marais

Le Vivier-sur-Mer, une implantation urbaine initiale le long de la grève

Le-Vivier-sur-Mer, vues depuis la rue de la Grève et la ruelle Chaude - Le front bâti unilatéral et les jardins en bord de digue préservent les vues sur la baie depuis la voie. Parfois, la construction de pavillon en bord de digue obstrue les perspectives sur la mer depuis les ruelles du bourg ancien.

Caractères du bourg-rue de la digue

Localisation : le long de la digue de la Duchesse Anne.

Implantation initiale : au sud de la digue, le long de la voie longeant cette digue.

Motifs d’implantation : économique, maraîchage, pêche, ostréiculture aujourd’hui.

Mode de développement : l’implantation du bâti est à l’alignement des voies, en fronts urbains le plus souvent, parallèle à la digue globalement, entre la grève et le marais. Le tissu ancien s’organise en îlots ouverts. L’intérieur est composé de cours, jardinets.

Paysage : les fronts bâtis, parallèles et denses, renvoient à l’image de la digue, à l’ordonnancement des parcelles du marais et au souci d’économiser l’espace productif.

Le Vivier-sur-Mer et Saint-Méloir-des-Ondes (de gauche à droite) - L’embouchure du Guyoult constitue un petit espace portuaire sans aménagements spécifiques. La baie accueille des activités ostréicoles et mytilicole

Hirel

La baie est aussi le support d’activités touristiques (chars à voiles, pêche à pied, baignade, randonnée). Le stationnement des véhicules, des camping-cars, les affichages, le mobilier urbain, notamment les mâts d’éclairage, participent à la composition d’un paysage confus. Une aire de camping-cars, en arrière de la digue, en retrait important, apporte une réponse intéressante.

Hirel - Source : Google street view

Les arrières des bourgs-rue de la digue font l’objet d’une urbanisation pavillonnaire totalement dissonante, banalisant un site d’exception. Ces implantations ont aussi, un temps, étendu exagérément le front bâti le long de la digue. Elles ont pu aussi s’implanter en densification des parcelles en jardin, le long de la grève. A chaque fois, l’effet a été dommageable.

Ces constructions illustrent l’évolution de l’économie dominante, hier maraîchère, aujourd’hui résidentielle et touristique. La relation au marais et à la digue s’en est trouvé affectée.