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Dynamiques, enjeux et pistes d’action : Collines de Saint-Aubin d’Aubigné

Dynamiques observées

Les évolutions les plus notables concernent :

  • Les développements urbains, qui touchent en priorité les localités situées à proximité des axes routiers, et tout particulièrement l’autoroute A 84, et dans une moindre mesure les localités plus éloignées, avec un effet de dispersion notable dans le secteur de la Bouexière,
  • Le développement du réseau routier, notamment l’autoroute A84, et ses effets sur les transformations du territoire, notamment dans la traversée de la forêt de Rennes,
  • Les transformations du paysage agricole, moins bocager,
  • Les évolutions des forêts elles-mêmes, moins variées dans leurs ambiances, - La progression des usages de promenade en forêt.

Liffré, photos aériennes de 1950 et 2012 - Géo-Bretagne, de 1950 à nos jours->http://geobretagne.fr/sviewer/dual.html

Plusieurs évolutions apparaissent :

  • L’autoroute A84 contourne l’urbanisation au sortir de la forêt de Rennes et s’interpose entre la ville et les lisières nord-ouest de la forêt.
  • Liffré s’est considérablement développé au sud-est de l’autoroute, sous forme de lotissements et de zones d’activités. La limite urbaine est difficilement lisible.
  • Les structures agricoles se sont fortement transformées par les effets du remembrement.

La Bouexière, photos aériennes de 1950 et 2012 - Géo-Bretagne, de 1950 à nos jours->http://geobretagne.fr/sviewer/dual.html
Les développements urbain sont particulièrement diffus, dispersés le long des routes auxquelles ils impriment un caractère péri-urbain. Les transformations des structures agricoles sont également bien visibles.

La Bouexière, sud de la forêt de Chevré, photos aériennes de 1950 et 2012 - Géo-Bretagne, de 1950 à nos jours->http://geobretagne.fr/sviewer/dual.html
Les évolutions de la forêt surprennent par leur ampleur : une couverture boisée unie succède à une situation qui paraît, en 1950, beaucoup plus modulée quant aux densités de boisement. Certains secteurs paraissent même dégagés, probablement constitués de prairies ou de landes.

Enjeux et pistes d’action

Hormis les enjeux et pistes d’action liés aux formes du développement urbain et aux évolutions des paysages ruraux que l’on retrouve ici mais qui sont abordés dans les articles généraux (cf. A lire également), certains points sont spécifiques à l’unité de paysage.

Renforcer la variété et la perception des forêts

Leur présence marque l’identité du secteur, et appelle certaines dispositions :

  • Compenser les effets de coupure occasionnés par le réseau routier, notamment en forêt de Rennes, par la constitution de circuits de promenades et en envisageant de nouveaux franchissements.
  • Favoriser les accès aux forêts en liaisons douces depuis les espaces publics des localités voisines, contrôler les effets des accès en voiture et du stationnement.
  • Renforcer la sensation de nature associée aux forêts, en ménageant des secteurs inaccessibles, et en maintenant les lisières à distance des secteurs urbains.
  • Traiter la lisibilité des lisières, éviter leur colmatage par l’urbanisation.
  •  Favoriser la variété des ambiances par la gestion forestière, y compris en retrouvant des ambiances plus lumineuses favorables à la richesse des paysages et de l’environnement.

Garantir le rôle des plans d’eau

Leur présence est associée à celle des forêts et permet de ressentir à l’échelle de l’unité paysagère une forte présence des éléments de nature. Il importe de s’assurer de leur maintien et de leurs bonnes conditions de lisibilité et d’accès.

Mettre un terme à la dispersion du bâti

Le bâti très diffus que l’on observe dans certains secteurs a des effets négatifs sur le paysage, imprimant une ambiance périurbaine à d’importants linéaires routiers, évinçant les ambiances qualifiées par les forêts, les plans d’eau et les cultures. Une maîtrise beaucoup plus nette de la compacité de l’urbanisation est devenue nécessaire, et des projets de traitement paysager de ces zones seraient à envisager.

La Bouexière - La grande dispersion des maisons, qui ne sont pas des fermes, crée un paysage illisible, ni campagnard, ni urbain, qui s’étend sur de longs linéaires routiers.

Maîtriser le paysage de l’autoroute A 84

L’autoroute suscite d’importants programmes de développement urbain et d’activités, il constitue également un point de vue très fréquenté sur le territoire.. Il serait utile d’énoncer un projet de « cohérence paysagère » le long de l’axe, relatif à la répartition des implantations bâties, à la nature de leurs articulations avec l’axe et avec son contexte, aux points de vue dégagés à maintenir, aux effets sur la perception et la fréquentation de la forêt qu’il a coupé en deux morceaux.

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